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Friday, January 9, 2015

501ème anniversaire de la mort d'Anne de Bretagne

Anne de Bretagne, née le 25 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 à Blois,
duchesse de Bretagne et, par ses mariages, deux fois reine de France.
Mon personnage préféré de l'histoire de la France.

Sunday, November 6, 2011

Revue de livre "Charly 9" de Jean Teulé

C'est ma première lecture de Jean Teulé mais je me déclare déjà presque conquise par le style du romancier, qui deviendra bientôt mon préféré. Autant de symbolisme, de profondeur et en même temps d'ironie et de sarcasme (à la fois comique et tragique), sont difficiles à trouver ailleurs.

Le destin de Charles IX m'était assez familier avant de choisir ma lecture, pourtant, le roman m'a profondément impressionné par une perception différente du personnage.

L'action débute par le complot du massacre, mis en place par Catherine de Médicis, Henri d'Anjou et le conseil de gouvernement. Je laisse de côté mon propre avis sur les vrais organisateurs, car c'est un roman et pas une biographie, donc les erreurs historiques sont acceptées. La veuve noire et Ses Yeux Chers arrivent à convaincre Charles de la nécessité du carnage en évoquant les arguments suivants:
- Éviter de lutter en Flandre contre l'Espagne catholique
- Utiliser le prétexte pour se débarrasser de Coligny, mauvais conseiller du roi selon Catherine
- Prévenir l'enlèvement de la famille royale comploté par les protestants
- Stopper les protestants qui s'emparaient déjà des villes et égorgeaient les catholiques

Le procédé employé par l'auteur pour montrer l'accroissement de l'effroi de Charles vis à vis des comploteurs est tout à fait troublant: «deux morts?», «six morts?», «cent morts?», «mille morts?», «trente mille morts?» Ce n'est qu'une répétition qui préfigure et augmente la tragédie.

La phrase «Ce ne sont quand même que des protestants» révèle une attitude inhumaine envers une religion qui n'est pas encore reconnue. Selon la mentalité des catholiques, le massacre ne devait être qu'une «grande lessive» approuvée par Dieu.

Charles n'a jamais voulu être roi, fait confirmé par le portrait qu'on lui fasse dans l'ouvrage et par ses propres mots. D'une certaine façon, le roi essaie de minimiser son rôle dans le massacre à celui d'un simple témoin, accablé par le malheur, incapable de prendre des décisions. «Agis comme tu veux, mamma. C'est ta décision...»

Les cris épouvantables des corbeaux «Quoi», «Crois» et «Croa» le jour de 24 août 1572 symbolisent la stupéfaction générale juste après le carnage, et la mort qui dominait le paysage.

Charles se rend compte à plusieurs occasions que son copain Henriot (futur Henri IV) «pue», mais c'est juste une métaphore utilisée par le roi pour se moquer de son esprit hésitant entre les deux religions, qui l'ai aidé en effet à survivre le massacre et à conserver ses chances à la couronne de France. Celui qui pue n'est pas franc avec les autres, il cache sa vraie identité.

Charles IX l'homme nous est révélé en toute splendeur dans les dialogues avec sa mère, Elisabeth, Henriot et Ambroise Paré.

Très jeune, au début de son règne, Charles commence à désirer la mort immédiatement après la St. Barthélemy: «Dois-je me retirer dans ma chambre ou dans quelque désert ou sous quelque rocher? Où fuir?» Sa propre phrase annonce sa mort pré-mature, perçue sans doute comme un refuge.

Le motif de l'autruche est très important dans la tentative de l'auteur de nous rendre le portrait fidèle du roi: «les autruches se mettent la tête dans le sable pour ne plus avoir à regarder les problèmes en face. Sinon, c'est un oiseau coureur.» On reconnaît facilement le caractère de Charles dans cette courte description: roi par hasard, né pour ne pas gouverner, aime laisser aux autres la liberté de prendre des décisions pour s'en débarrasser, et chasser en toute liberté. «Aux civilisations, je préfère les paysages.»

Après le massacre, Charles voit et sent des remords et reproches partout, même dans sa soupe: «là aussi, c'est plein d'yeux écarquillés de reproches qui me regardent!» Malheureusement les remords vont se transformer en obsession, l'obsession en maladie, qui va aboutir à sa mort au bout de deux ans après le malheureux événement. D'autant plus que toute la Chrétienté et le pape le considère comme «le vengeur du ciel», tandis qu'en vérité il n'est qu'un «jeune roi tueur».

Contre toute attente, quand le roi apprend la naissance de sa fille il se sent soulagé de ne pas laisser un héritier mâle à la postérité.  Un garçon, futur roi, lui aura-t-il sans doute reproché son pire exploit et il n'aurait pu justifier son acte.

Quand la démence s'accentue, Charles passe par plusieurs états d'esprit – il tue son chien, il a des crises de nerfs, des accès de fureur, (il se venge contre les animaux, mais en fait c'est après les hommes qu'il est fâché).  «Je ressemble à ces chiens qui sont entrés dans l'eau et qui ne peuvent regagner le bord car le courant les emporte si bien qu'en nageant toujours à la fin ils se noient.»

A un certain moment de sa folie, Charles manifeste son envie de tuer tout son peuple pour faire les gens oublier le massacre, et le bourreau lui devient un bon ami car ils semblent avoir trouvé beaucoup d'affinités.

En ce qui concerne l'aspect physique de Charles après la St. Barthélemy: «A vingt-trois ans, le roi aux rides profondes donne l'impression d'être âgé de plus de double...» - il est un homme consommé.

Vers sa fin, le symbolisme s'accentue, notamment quand il s'agit de l'immense quantité de sang perdu par Charles pendant sa maladie: «C'est tout le sang que j'ai fait verser qui ressort par ma peau!» La maladie est probablement survenue comme résultat de son bouleversement intérieur, son regret pour l'acte commis: «La honte me dévore autant que la douleur...»

«L'enfer, je l'ai déjà vécu sur terre.» - voilà les considérations d'un jeune homme extrêmement marqué par son destin. Du coup, l'autopsie du cadavre du roi relève un «cœur flasque et comme desséché: toute l'humeur aqueuse, habituellement contenue dans le péricarde, ayant disparu.»

Le final s'avère bien triste pour Charles aussi bien que pour nous, les spectateurs. Inévitablement, le roi est bientôt oublié et la guerre recommence. Il n'a été donc qu'une victime de son temps. Avec ou sans lui, le massacre de la St. Barthélémy aurait eu lieu.

Grâce à un décor et des scènes assez statiques, le livre de Jean Teulé pourrait facilement être joué comme une pièce de théâtre. Les commentaires sont inutiles, je vous invite à lire...

Sunday, October 23, 2011

"La guerre des trois Henri" – dernières impressions

Je viens de finir la lecture de deux premiers romans de la trilogie "La guerre des trois Henri": "Les rapines du duc de Guise" et "La guerre des amoureuses" de Jean d'Aillon. Des romans plutôt historiques et d’aventures que policiers (trouvés au rayon des romans policiers...), mais assez charmants par leurs intrigues et machinations. L’auteur est visiblement tenté d’imiter le vieux Dumas, auquel il fait référence à plusieurs occasions, mais reste encore loin de ses aspirations. Parfois l’action se déroule trop rapidement et il y en a trop de personnages à suivre. Intéressant et captivant quand même... Je vais chercher le dernier tome: "La ville qui n’aimait pas son roi", pour finir la lecture de la trilogie et tirer une conclusion plus définitoire sur le style d’Aillon.

Tuesday, July 12, 2011

Chambord – the Dreamlike Castle

Pick a sunny day to visit Chambord. It will be the perfect occasion to take wonderful pictures inside and outside the magnificent residence.
The estate of Chambord is part of the vast French heritage, a unique spot in France and one of the top visited castles in the world.
The huge enterprise of building the castle was initiated in 1519 when the king François I was only 25 years old. Intended not as a place to reside in but rather to brag about, Chambord’s splendors were designed to display the French monarchy’s power and wealth. The result challenged both the Spanish emperor and the English king, who subsequently couldn’t help creating their own local imitations.
Chambord is undoubtedly the most eloquent example of Renaissance architecture, including a few late medieval elements. It is in fact a synthesis of shapes and decorations beautifully combined to offer surprisingly modern for those times loggias, terraces and facades.
The initial hunting lodge grew into an extravagant château containing 426 rooms, 77 staircases and 282 fireplaces. The entire construction appears delightfully graceful and well-balanced. The perfect symmetry makes it look like a doll castle from above.
It’s a pity that François I spent only 72 days of his reign here. He used to travel a lot and Chambord was not among his numerous residences, but rather a place for hunting and showing off to special visitors, like the emperor Charles V.
The construction was later on continued and finalized by his offspring Henry II and Louis XIV.
What I really enjoyed at Chambord was:
- the famous double spiral staircase - comprises two concentric spiral flights of stairs that wind independently so that two people each taking one flight can never meet
- the coach room - an exhibition of old horse-drawn carriages
- the terraces – offer a spectacular view over the entire estate
- the park - covers 5440 hectares surrounded by a long wall enclosing a forest and a national reserve for wild animals.
I strongly recommend visiting Chambord, one of the best attractions of the Loire Valley in France. You need two hours to see the castle inside and about 2-3 hours to discover the rest of the estate. There are some very nice restaurants just across where you can have lunch in the sunshine and enjoy the lovely view.

Monday, January 17, 2011

Chinon, an authentic medieval fortress

Chinon is probably not the most beautiful fortress you could visit in France but it surely requires our attention for several important reasons:

- It was built on some ancient Gallo-Roman ruins, dating from the 5th century
- At the beginning of the millennium it was held by the Counts of Blois and then seized by the Counts of Anjou, who fortified the existing castle and turned it into one of their principal residences.
- Chinon was the setting for the famous conflict between Henry II Plantagenet the king of England and his son, Richard The Lionheart and the place of imprisonment for Eleanor of Aquitaine, his wife.
- The fortress is captured in the 13th century by the king of France, Philippe Auguste, who takes time to improve the fortifications and celebrates at Chinon his marriage to Isabella of Angouleme.
- Chinon also witnesses the historical encounter between Charles VII, the future king of France and Joan of Arc. In 1429 she is received by Charles who agrees to grant her an army, anticipating the re-conquest of the kingdom of France from the English after 100 years of war.

The citadel consists of 3 wings: the Fort Saint-Georges (not open for visits, reserved for archaeological excavations); the Château du Milieu reachable via the Tour de l’Horloge (however I didn’t see any clock on top of it) and containing the old royal apartments that can be visited as well as a small museum dedicated to Joan of Arc - rooms are not furnished all quite similar in terms of architecture; and the third wing - the Château du Coudray, which consists in fact of several towers hiding a remarkable military art work: one of them, the Argenton Tower is famous for holding the dignitaries of the Order of the Knights Templar and the Grand Master Jacques de Molay who were later on burned in Paris by Philippe le Bel (1314).

Overlooking the river Vienne, Chinon fortress leaves a powerful impression mostly due to its authentic ancient towers where you can actually go down to the lowest level by taking some very narrow spiral staircases and mysterious passages await you at ditch height. The towers are all a prime example of medieval military architecture, typical for Plantagenet castles.

Wednesday, January 12, 2011

Repères historiques du mois de janvier

1er janvier 1515
Renaissance - la restitution de belles-lettres… une nouvelle époque commence. Un roi chevalier, lettré, amoureux et politique d’une taille imposante, vêtu de blanc, accède au trône de la France, François I. Il va veiller sur son royaume pendant 32 ans, décidé d’affermir le pouvoir royal, de protéger son peuple et de transformer les arts dans une religion. La plus belle et prospère période du XVIe siècle français débute ainsi sous les auspices de la salamandre qui "nourrit le bon feu et éteint le mauvais".

5 janvier 1589
Cette fois la France est vêtue de noir. La Florentine reine de France, nièce de pape, mère de trois rois, est morte à Blois, à 70 ans, finalisant une époque de conflits religieux sanglants dont elle a toujours été l’arbitre. Savante, constructrice et diplomate, Catherine de Médicis a fait une carière exceptionnelle de femme politique dans un siècle qui n’a pas su l’apprécier. Légendaire veuve noire, image créée par les romanciers, Catherine a encore besoin de notre soutien pour restituer sa réputation de mécène des arts, de la science et de la tolérance politique et religieuse.

8 janvier 1499
La chapelle du château de Nantes ressemble une nombreuse audience à l’occasion du second mariage d’Anne de Bretagne avec le roi de France, Louis XII. Action politique menée à maintenir la Bretagne rattachée à la France après la mort de Charles VIII, le traité de mariage était beaucoup plus favorable à Anne, qui a désormais la maturité et les circonstances nécessaires de régner comme une vraie souveraine, sans aucune influence féminine dans son entourage.

9 janvier 1514
Anne de Bretagne quitte ce monde à Blois âgée seulement de 38 ans, entourée de ces proches, en confiant sa fille Claude à Louise de Savoie, dont le fils François elle accepte finalement comme futur gendre. La dernière reine de France dont la main vaut une province... Cataloguée comme "une bonne Bretonne et une mauvaise Française", Anne a été en fait une autre Isabelle de Castille, autonome, autoritaire, fortement politique dans ses choix personnels - une véritable reine.

19 janvier 1544
Une vie courte et amère pour le roi de France François II, nait à Fontainebleau en 1544, fils de Henri II et Catherine de Médicis et mort 16 ans après... Predestiné à un grand avenir comme son aïeul François I, dont il hérite le nom, il n’a pas eu le temps de s’affirmer. Inexpérimenté et de santé fragile, dominé par deux figures fortes: sa mère et son épouse (Marie Stuart) et influencé par les Guise, François II sauve la France d’un échec politique imminent en mourant d’une otite devenue un abcès.

26 janvier 1477
Tous les événements importants de la vie d’Anne de Bretagne se déroulent en hiver. Le premier est même sa naissance à Nantes en 1477. La loi salique ne jouant pas en Bretagne, après la mort de son père, le duc François II, elle devient l’héritière du duché fortement disputé par la France. Ruiné par une guerre interminable, son peuple sacrifie la petite duchesse en l’offrant au roi de la France en échange pour une paix désirée.

27 janvier 1547
Le plus controversé roi de l’histoire d’Angleterre, Henry VIII, trouve sa mort au Palais de Whitehall après une vie tumultueuse et marquée par un grand nombre de guerres avec l’Espagne et la France, disputes religieuses, conflits avec le pape, six mariages à dénouement tragique, exécutions et hésitations concernant la légitimité de ses enfants.

29 janvier 1601
La reine de France la plus sage et pieuse, Louise de Lorraine, survie encore 12 ans après la mort de son mari Henri III, assassiné en 1589 suite aux conflits entre les protestants et les catholiques. Jusqu’à sa mort en 1601 elle prit un deuil qu'elle ne quitterait plus, donnant ainsi un exemple digne d’être suivi. La "Reine Blanche" a passé les dernières années de sa vie au château de Chenonceau, reçu en héritage de sa belle-mère.

Monday, December 13, 2010

Joyeux anniversaire, Henri IV!

Aujourd’hui, le 13 décembre, nous fêtons l’anniversaire d’Henri IV, le roi pacificateur et l’un des personnages les plus controversés de l’histoire de la France, et voilà pourquoi:
- Son avènement a apporté un changement de dynastie (Valois ->Bourbon), après 261 ans
- Né huguenot, il s’est illustré pendant les guerres de religion en tant que chef de son parti
- Pour accéder au trône de la France il a été obligé de se convertir au catholicisme
- Par l’édit de Nantes il a mis fin à plusieurs décennies de combats entre les protestants et les catholiques
- C’est le deuxième roi français qui meurt assassiné

Courte chronologie des moments marquants de sa vie:

1533, 13 décembre, naissance de Henri de Navarre à Pau (ses parents - Antoine de Bourbon, prince de sang, et Jeanne d’Albret, reine de Navarre)
1572, 18 août, mariage avec Marguerite de Valois, fille d'Henri II et Catherine de Médicis, pour tenter une réconciliation entre protestants et catholiques, geste qui a généré le massacre de la Saint-Barthélemy (août 1572)
1584, Henri de Navarre devient l’héritier de la couronne de France après la mort du duc d’Anjou, le frère du roi
1588, après la journée des Barricades, le roi de France Henri III se rallie à Henri de Navarre, chef du parti protestant, pour assiéger Paris et rétablir la paix dans le royaume
1593, après la mort d’Henri III (août 1589), Henri de Navarre abjure solennellement la confession protestante et se convertit au catholicisme pour faire valoir ses droits sur la couronne. Il est sacré à Chartres le 27 février 1594 sous le nom d'Henri IV.
1595, victoire à la Fontaine-Française, qui oppose le roi aux troupes de la Ligue et finalement apporte le démantèlement de la Ligue. Henri IV est reconnu par le Pape.
1598, signature de l’Edit de Nantes, qui offre aux huguenots la liberté de conscience, l’égalité civile et des garanties en matière de droits et qui marque la fin des guerres de religion. L'édit ne sera jamais entièrement respecté et finalement révoqué en 1685 par Louis XIV.
1599, en absence d'héritier, Henri IV répudie Margot et épouse en 1600 Marie de Médicis avec laquelle il aura six enfants, dont le futur Louis XIII.
1601, 27 septembre, naissance de son fils et successeur Louis XIII à Fontainebleau
1610, 14 mai, Henri IV est assassiné par un catholique fanatisé (François Ravaillac) dans la rue de Ferronnerie à Paris. Marie de Médicis va assurer la régence du royaume pendant la minorité de Louis XIII.
Après sa mort brutale, Henri IV devient une légende. Son règne est encore considéré comme l’âge d’or de la monarchie française. Ses erreurs oubliées, il ne reste que l’image d’un bon roi, brave, pacificateur, apprécié par ses sujets, malgré ses hésitations confessionnelles.

Wednesday, December 8, 2010

Birth date of Mary Stuart, Queen of Scotland

On this day in history, 8th December 1542, Mary of Guise gave birth to the future Mary Stuart, Queen of Scots, who lost her father, James V of Scotland, only a few days later and was coronated at a very early age, as Queen of Scotland.
I am not going to tell her story here, which is long but fascinating. On this occasion I would like to remind the world of her importance, even 5 centuries after her death.
Mary of Scotland is probably the best image of a woman definitely destined to be a queen. She was already a queen in her infancy, she claimed to be queen of England after the death of Mary I in 1558 (as granddaughter of Margaret Tudor, sister of Henry VIII) and she became queen of France in 1559, after her first husband François II ascended to the throne.
Having read a lot of material about her, I never cease to wonder how tragic and troubled her fate was. Playing the role of queen is not as easy as it seems. You have to choose between acting like a strong, level-headed monarch and acting as a woman craving for love. Mary Stuart wanted to do both but we all agree she failed, because it was not possible, especially in such a violent and wild century as the 16th. Unlike her cousin Elisabeth I, queen of England, Mary was prone to making choices rather with her heart than with her mind and consequently made a lot of mistakes that eventually led to her destruction.
Her intelligence, passion, spirituality and generosity were no secret to the world and many acknowledged her as one of the most emancipated minds of that time. Upon her return to Scotland some would profit from her weaknesses and make her a prisoner of her own fate. Executed on 8 February 1587, after a long imprisonment in England, she is considered a martyr by the Catholic Church. Her only son, James, inherited both kingdoms: Scotland and England, thus forever uniting the two nations drifted apart for centuries before that.

Recommended biographies:
Friedrich Schiller "Mary Stuart"
Stefan Zweig "Marie Stuart"
Alison Weir "Mary Queen of Scots and the Murder of Lord Darnley"
John Guy "Queen of Scots: The True Life of Mary Stuart"

Monday, December 6, 2010

6 décembre, anniversaire du rattachement de la Bretagne à la France

1490. Après des siècles de conflits entre la France et la Bretagne, l’héritière du duché de Bretagne (de son père François II), Anne de Bretagne choisit tout d’abord d’épouser Maximilien de Habsbourg, le futur empereur d’Allemagne, pour préserver l’indépendance de son pays (depuis 1465 son père n’avait cessé de guerroyer contre Louis XI s’allliant avec ses ennemis). Le mariage par procuration n’a jamais été consommé. Charles VIII, le jeune roi de France, était lui même fiancé depuis son enfance à Marguerite d’Autriche, la fille de Maximilien.


La guerre contre la France était perdue en 1490 pour la Bretagne, et la petite reine attendait les secours de son mari. Celui-ci, pris ailleurs dans un conflit avec les Turcs, ne réagit pas. Les nobles de Bretagne supplient alors la jeune fille de mettre fin aux souffrances de son peuple et épouser le vainqueur, le roi de France. Au bout de quelques mois, elle consentit à un traité de paix dont sa main était l’enjeu. Après des fiançailles difficiles, causées par l’annulation de son mariage par procuration avec Maximilien ainsi que par la rupture d’engagement entre Charles et Marguerite d’Autriche, le mariage a finalement eu lieu le matin de 6 décembre 1491 à Langeais. Plusieurs témoins ont été présents, notamment: le duc Louis d'Orléans, le duc de Bourbon, les comtes d'Angoulême, de Foix et de Vendôme, le prince d'Orange, le chancelier Philippe de Montauban, le sire de Coëtquen.

A propos de cet événement, voici ci-dessous un extrait du livre de Simone Bertière "Les Reines de France aux temps de Valois", volume 1 "Le beau XVIe siècle":

"Pour la célébration du mariage on avait choisi une forteresse. Sur le site de Langeais, qui occupe un entablement rocheux dominant la rive gauche de la Loire, Louis XI avait fait bâtir un château fort inexpugnable. De quoi décourager Maximilien, pour le cas où il aurait tenté de faire enlever son ex-épouse (...) Les futurs conjoints se rendirent à Langeais séparément. Anne arriva la première. Charles la rejoignit plus discrètement encore, dans la nuit du 5 au 6 décembre par voie fluviale, accompagné d’une suite réduite. Et la Loire fut aussitôt interdite à tout trafic. La cérémonie eut lieu aussitôt, à l’aube du 6 décembre, en présence de quelques grands seigneurs triés sur le volet. (...)
Les termes en avaient été minutieusement pesés par les juristes français. Il s’agissait d’arrimer solidement la Bretagne à la France. La jeune femme conservait son titre ducal, mais abandonnait au roi l’administration de ses territoires. Dans un esprit d’apparente égalité, les deux époux se faisaient donation réciproque de tous leurs droits sur la province en cause, mais un jeu de clauses complexes en assurait, à la génération suivante, le rattachement à la France. On avait envisagé plusieurs cas. Si Anne mourait la première en laissant des enfants, ceux-ci héritaient naturellement d’elle. Dans le cas contraire, la Bretagne appartiendrait à Charles VIII. Si Charles mourait le premier, (...) pour empêcher sa veuve de reprendre la Bretagne et de l’apporter en dot à un nouveau mari, une clause très insolite stipulait qu’elle serait tenue d’épouser son successeur sur le trône de France. (...) Telle avait été la solution trouvée pour concilier les droits théoriques d’Anne sur sa province natale avec les intérêts français. (...)
Elle n’avait pas encore quinze ans, le roi en avait vingt et un. (...) Dès le 18 décembre, Charles, rassuré, la présente à sa bonne ville de Tours, qui lui fait un accueil chaleureux. Et en février, il la conduit à Paris pour être non seulement couronnée dans l’abbatiale de Saint-Denis, mais sacrée: c’est un honneur."

L’histoire a été dure avec ses protagonistes. Charles et Anne ont pris des engagements solennels avant leur mariage qu’il ont violés. Leurs malheurs ultérieurs sont ainsi expliquables (la perte de tous leurs enfants en bas âge et la mort prémature de Charles). On connait la suite de leur destin, en 1499 Anne épouse le cousin et le successeur de Charles, Louis XII. Le second contrat de mariage est quand même plus favorable à Anne, conservant ainsi l’autonomie, les privilèges et les institutions de sa province.

La scène du célèbre mariage symbolique entre la Bretagne et la France qui a eu lieu le 6 décembre 1491 est reproduite en personnages de cire dans une des grandes salles du château de Langeais.

Sunday, October 31, 2010

Château of Langeais – a truly medieval residence

The château of Langeais is quite different from everything I have seen by now (maybe just a bit similar to Vincennes) and relies on a very long history. Its first stone was laid around the year 1000 by the count of Anjou, Foulque Nerra. Visitors can still admire a fragment of the outer wall of his fortress and the ruins of an old chapel in the gardens behind the present-day castle. Being a reputable warrior and a remarkable landlord, he understood the strategic importance of Langeais as a promontory from which attacking armies could be easily seen. Later on, the domain came into the possession of various noblemen serving the king of France, who made it a prestigious residence to welcome the king whenever he would have wished to visit it.
The fortress successfully survived the hundred years war remaining almost untouched by the major military campaigns.
Charles VII was the first king to settle in Touraine by acquiring Langeais and other châteaux on the banks of the Loire. Louis XI continued this tradition, choosing to reside in Plessis-lès-Tours, Langeais, Chinon and Loches. By that time, Langeais lost its military role and slightly turned into a comfortable home for the royal court and family.
Louis XI built it according to his own vision and necessities. The castle preserves its massive appearance, marked by a drawbridge, narrow tall towers, machicolations and sharply sloping roofs, which are typically medieval, but some details of the façade and the fine windows already contain refinements that herald the Renaissance architecture.
Dunois, the cousin of Louis XI was given Langeais as a gift and proved to be a very concerned master. He not only cherished the chef-d’oeuvre erected by his predecessors but also added a new west wing.
The most important historical event hosted by the Langeais castle was the wedding between Charles VIII king of France and Anne, the Duchess of Brittany, arranged by Dunois and other French diplomats. The secret terms of the marriage contract were carefully thought over to unite Brittany to France forever. In the early morning of December 6th 1491 Anne of Brittany became queen of France, wearing a magnificent gown in gold cloth, beautifully imitated in the Wedding Hall of the castle, where lifelike waxwork figures re-enact the event (though I wouldn’t say “lifelike”, were people less tall in middle ages than they are today? Haha) (and by the way, according to historic data and available portraits, Anne was looking better than the yellow face wax figure without eyelashes!) Anyway, we all know the rest of the story, her (tiny tiny) husband very soon died and she had to marry his cousin who became Louis XII, in order to comply with the terms of the above mentioned contract and maintain Brittany as a French province.
Unfortunately Anne didn’t stay too much at Langeais, but the entire place seems to be breathing the air of her memory. Inside, you can still smell the coldness of that early misty December morning that changed her fate forever.
The castle had many owners after that, until it was finally bought by Jacques Siegfried, an Alsatian businessman interested in French Middle Ages. He succeeded to restore the château as it used to be in the 15th – 16th centuries and handed it down to the Institut de France at his death.
 
Impressions about the castle of Langeais? Well, there is a lot to say. It is a perfect reflection of a medieval princely abode with purely decorative floor tiles, fine pieces of furniture (beds, seats, fauteuils, chests), embroidered drapery, woven tapestry that all help us fancy the lifestyle at the end of the Middle Ages. In fact, Langeais hosts an exceptional collection of tapestries. They were very popular at the end of the 15th century to decorate walls, add warmth to homes and by representing figures of personages, religious /historic episodes or hunting scenes, feed the imagination of people during long tedious evenings.
 
Langeais is more than a museum and a priceless architectural inheritance. It is an open gate to plunging into the past by visiting an almost real medieval living environment, carefully recreated to challenge our minds and wish to know more…

Friday, October 22, 2010

Revue de livre de Gonzague Saint Bris "François Ier et la Renaissance"

Même si parfois on n’est pas entièrement d’accord avec l’auteur ou on a l’impression qu’il traite superficiellement certains chapitres de la vie de son héros, c’est un bon livre, plutôt romanesque.
Aborder la vie du grand François Ier dans le contexte de la Renaissance (qui a entièrement marqué son règne) est une approche intéressante et courageuse.
Gonzague Saint-Bris nous fait découvrir les qualités du roi et de l’homme François Ier – bon cavalier, expert aux armes, chasseur passionné, fin observateur des arts, protecteurs des architectes et des artistes qui sont invités à embellir les résidences royales. Côté politique, François a le goût pour écouter, apprendre et s’inspirer mais ne cesse pas de guerroyer comme un chevalier accompli et itinérant de son temps. Son histoire est à la fois captivante (l’ascension au trône de la France n’était pas tout à fait prédictible à sa naissance, la captivité en Espagne, le changement d’attitude envers les protestants), tragique (la mort précoce de la reine Claude, de sa mère Louise de Savoie et du dauphin) mais toujours fascinante (il préfère s’allier avec Soliman le Magnifique qu’avec Henri VIII d’Angleterre ou l’empereur Charles Quint).
Sa personnalité forte et magnétique attire pas seulement les femmes, quoique se sont elles qui l’entourent et dominent sa vie depuis son enfance (sa sœur Marguerite de Valois/Navarre, sa mère Louise de Savoie, la duchesse de Châteaubriant ou la duchesse d’Etampes – figures marquantes du début du XVIe siècle par leur intelligence), mais aussi le peuple qui apprécie ses efforts de visiter toutes les régions de son royaume, prendre contact directement avec ses sujets et accroitre de cette façon sa légitimité. Le roi est reconnu et aimé partout, incarnant ainsi le monarque idéal qui respecte ses sujets et affermi le pouvoir royal. Même dans ses échecs, il n’est jamais abandonné par les Français (sa captivité a renforcé sa popularité).
"L’autorité de François Ier est plus grande que n’a été celle d’un roi de France depuis longtemps", affirme Gonzague Saint-Bris qui nous révèle la formule du roi idéal dans la Renaissance: roi chevalier + roi lettré + roi amoureux + roi politique (100% appliquée à François Ier).
L’auteur a une vision innovatrice sur la modalité de rédiger une biographie historique; il ne suit pas seulement son modèle mais se penche sur une analyse rigoureuse de l’époque afin de nous présenter un personnage plus complet et vraisemblable. Il nous rappelle que la Renaissance c’est aussi la période de Rabelais, de Nostradamus, Copernic, Da Vinci, etc.
A savoir:
- François Ier a introduit la langue française comme langue administrative unique en France
- Il est le premier à envoyer des ambassadeurs permanents en autres pays et des navires au nouveau monde (Amérique et Canada)
- Même si tolérant envers les protestants au début de son règne il déclenche une vague de persécutions après l’affaire des placards
- Le roi a passé seulement 45 jours de son règne à Chambord, pourtant c’était sa plus grande fierté
- Il a eu l’initiative de fonder la Bibliothèque Royale (qui est devenue plus tard la Bibliothèque Nationale de France) ainsi que le Collège de France
- Ses résidences préférées étaient Fontainebleau, Amboise, Blois et Romorantin
- La relation avec Anne de Pisseleu a duré 21 ans, jusqu’à sa mort
- François Ier a réduit le pouvoir du pape sur l’église de France en instituant la soumission totale du clergé au roi
Conclusion: "François Ier et la Renaissance" est un ouvrage savoureux et agréable pour ceux qui sont passionnés par la Renaissance ou les Valois.

Tuesday, October 19, 2010

Movie review "Henri IV" 2010 or, where have all the good history movies gone?

"Henri IV" is a 2010 German/French TV production inspired by Heinrich Mann’s book and perceived by many viewers as a historical movie.
Interested in 16th century France and having read a great deal on the subject, I can tell you this movie is nothing but fiction, or most of it. It is true that the characters existed and the events took place but their interpretation is far from reality.
Who’s to blame? Perhaps Heinrich Mann’s book, which is somehow misleading to many readers interested in following the destiny of Prince Henry up to his becoming king of France. The author has never been a historian, as far as I know, and didn’t even bother to consult trustworthy sources after he suddenly decided to write his fictionalized and syrupy novel. I have read it about 15 years ago.

"Henri IV" movie is a mere adaptation of the above mentioned book, plus some fictional digressions, which vexed me greatly. It’s hard to stand such a painful distortion of real facts especially since most people, who do not take the trouble of reading history, tend to appreciate movies as a means of educating their knowledge. A disastrous perspective for our generation.

Let’s reveal only a few science fiction details:
- Nostradamus himself predicts Henri’s future ascension to the throne of France. In fact, when Henri was only a child nobody knew that he would eventually become king of France, since Charles IX had 2 brothers and was too young to assume he would not have sons of his own. It is wrong to suppose that Henry of Navarre the child was already seen as a future king of France, that idea came later on, after 1585.
- I see no reason why Charles IX is played by such an old actor. He died at the age of 24 and by the moment his sister Margot got married to Henry, he was only 22. They make him behave like a madman, though he was not. Yes, he didn’t really show interest in political affairs (he would rather go hunting than rule the country) and was of a sickly constitution but it’s hard to imagine a king with his shirt torn off insanely screaming, wrangling and climbing tables in front of the entire court. Charles and his brothers were raised and educated in a royal and respectable family.
- As to his brother, Henry of Anjou (whose punk hairstyle amused me greatly), is totally portrayed as being short-minded, indifferent and irresponsible. His fat, stupid appearance, and gay manners, made me realize that the black legend compromising Henry III’s image for many centuries is still perpetuated nowadays, despite numerous scientific attempts to destroy it.
- Margot looks like a cloying whore (same as in "Queen Margot" played by Isabelle Adjani). Frankly speaking, she has never been a saint, but to suppose that she was publicly spanked by her brother is unacceptable, especially in such a distinguished family.
- As expected, Catherine of Medicis is described as mean, selfish, greedy for power, and a pain in the ass to her children. Heinrich Mann and Alexandre Dumas have both contributed to feeding this horrible myth about Queen Catherine, as well as many others for the past 5 centuries or so. I wonder when people would become aware of her brilliant mind and endless efforts to maintain peace in a country devastated by civil war.
- Too much meaningless sex
- Endless time lapses and wrong chronology
The first hour of the movie reminds me a lot of "Queen Margot" (1994), which I previously criticized on my blog as a big failure to reproduce even Dumas’ vision on St. Barthelemy events.

Conclusion:
Any attempt to delve deeper into such a dispute is futile, mind-bogglingly silly and ridiculous. My idea is to point out that nothing in this movie is historically true, not even costumes, background, settings, situations, speeches, etc. It is pure cinematographic fiction.
So, do not let yourself guided astray by this interpretation of facts to assume that they happened this way in reality. Be wise enough to sift real facts from fiction.
The movie producers clearly deride most respectable historical figures of those times consciously/unconsciously sending a wrong message and feeding us with incorrect ideas.

Such cheesy productions must be counterbalanced by genuine historical adaptations, which are unfortunately waning these days. Most film makers seem to think producing good history movies is not worth the while: the audience is scarce and sales are less profitable. As a result, our generation is wading in ignorance of the past.

I am quite aware that my article might be strongly frowned upon by some movie-goers (who adore, by the way, "Queen Margot", "Alexander the Great" and probably "Troy" haha) but I am so bold as to reveal my true feelings, as I always do!

Tuesday, October 12, 2010

Chenonceau castle - between myth and reality

When searching on internet information about the Chenonceau castle, one of the jewels of the French Loire valley, you normally get amazing pictures of a beautiful and shining castle spreading its wing, which dates from the 16th century, over the old river  shaped as a bridge. Well, believe it or not, they are 70% photoshoped. The shape is real but the difference between pictures and reality is huge!

It’s not that I didn’t enjoy visiting the château; I surely did, having the chance to rediscover already forgotten paths that remind me of Catherine or Louise. But in terms of aspect, it is the first castle in France that somehow disappointed me. I know, you would say that such an old construction can hardly be shiny and accurate, but why does it look so on postcards and google? Why create a fairy tale image which is not quite realistic? I would have accepted it  anyway.
This time I will spare you from any long stories, unlike previously, just let me mention why Chenonceau is significant à mon avis: I don’t care that it belonged to Diane de Poitiers, I never really liked mistresses, I would rather much care for Catherine of Medicis taking it back and making it her favorite residence for several years (although I doubt she spent too much time here). It has been the setting for some major happy reunions of the Valois family of which two are worth mentioning - 1560 (François II’s ascension to the throne) and 1577 (famous ball offered by Henri III to his subjects).
The castle was later on inherited by Queen Louise de Lorraine-Vaudémont, who used it as a place of mourning and praying after the tragic news of her husband’s violent death in 1589.
Chenonceau became a private residence in the 17th century and so it is nowadays, with the exception of the WWI period when the location served as a hospital.
The Marques tower, so called “donjon”, is the only trace of what used to be Chenonceau before Renaissance, dating from the 13th century, quite impressive and outstanding for its age!
I particularly enjoyed the 16th century farm nearby, with real vegetables, pastures and animals! 

More photos of Chenonceau here

Friday, October 8, 2010

Plessis-lès-Tours, le château oublié


Situé dans la commune Riche, près de Tours (dép. Indre-et-Loire), le château de Plessis-lès-Tours (also known as Montils-lès-Tours) abrite à présent un théâtre et plusieurs expositions. Il n’est presque jamais visité pas les touristes et peu de Tourangeaux savent où il se trouve et quelle est son histoire.

Pour moi, c’est un endroit important dans deux sens:
1. C’était la demeure favorite de Louis XI, il l’a achetée en 1468 et y est décédé en 1483, en plus, c’est ici que Charles VIII a emmené sa femme Anne de Bretagne après leur mariage et c’est ici que leur premier enfant est né en 1492 (malheureusement il n’a pas survécu).
2. Plessis-lès-Tours a été le lieu de rencontre entre Henri III et Henri de Navarre (futur Henri IV) après l’assassinat du duc de Guise pour s’allier à reconquérir Paris et affronter la ligue catholique en 1589, quelques mois avant la mort du roi.
Sa construction date donc du XVe siècle, achevée au XIXe siècle. De dimensions assez réduites, si comparé aux autres châteaux de la Renaissance, Plessis-lès-Tours a quand même son charme particulier provenant d’une atmosphère imprégnée d’histoire et d’un paysage idyllique. Le petit parc aux arbres séculaires qui entourent le château est dominé par un silence monumental, portant respect au symbolisme de l’endroit.

Thursday, September 23, 2010

The splendors of the royal Château de Blois


Happily situated in downtown Blois (Loir-et-Cher department) and heading the castles dominating the famous Loire Valley in France, Château de Blois has been for a long time a must on my list, ever since I fell in love with the history of the French monarchy. My dream finally came true and when I first caught a glimpse over the castle towers, I daresay I had tears in my eyes and probably a stupid smile of my face. I am actually coming back to my roots to discover the places I longed for so eagerly. Here are just a few names whose lives are related to the story of the castle – Louis XII, Anne de Bretagne, François I, queen Claude, queen Catherine de Médicis, Henri II, François II, Marie Stuart, Charles IX, Henri de Navarre (future Henri IV), Marguerite de Navarre, Henri III, the Duke of Guise, Marie de Médicis and finally… Louise de la Vallière.
Makes me tremble when I think about all the events that happened in this royal seat over so many centuries, especially the 16th, during the horrors of the wars of religion and the decline of the Valois dynasty.
 

The initial citadel dates from the 9th century and it was only meant to protect the locals from frequent Viking invasions. It was the Blois counts who owned the castle for several generations, until it came into the possession of Louis d'Orléans in 1392, the king’s brother, subsequently being attached to the crown.

The first significant reconstruction of the château took place under the orders of Louis XII who made Blois his seat, showing a special bond with this wonderful piece of land and aiming to express by its architecture the power of the royalty and the artistic magnificence of those times.  Erected in 1508 and adorned with the porcupine of Louis XII and the ermine of Anne of Brittany, the Louis XII wing displayed quite a modern layout for the beginning of the 16th century. It combines visible Gothic and some Renaissance elements.

François I was especially fond of Blois and took good care to continue the work of his predecessor by attaching a new wing - entirely a Renaissance chef-d’oeuvre, directly influenced by Italian art.  The sophistication of the newly architectural style is reflected in the façade des Loges and culminates with the famous spiral staircase, yet praised and admired by many modern architects. Some say it was Leonardo da Vinci himself who got this idea of asymmetry and innovation. The ornaments are mostly of Italian inspiration, marked by refined bas-relief sculptures. When the sun is shining, the entire façade seems to be brightened by a certain magic luminosity that highlights pleasant contours and evokes the sense of immortality.
As to the library created by François I at the château, although later on moved to Fontainebleau, it clearly constituted a novelty and showed the keen interest of the king for arts and science along with an acute concern for perpetuation.

The castle hosted some happy events, as the engagement of Henri de Navarre & Marguerite Valois, along with some tragic ones, namely the assassination of the Duke of Guise on the occasion of the Estates-General convention held at Blois in December 1588, under the orders of Henri III.  In this context, it is worth mentioning that Blois was the setting for the famous Mary Stuart’s childhood, before she became the wife of François II (who unluckily died a few months after their coronation) and queen of France.

The second wife of Henri IV, Marie de Médicis, spent several years at the castle, placed under house arrest by her son, Louis XIII. Her presence determined some significant improvements that were taken over in 1634 by Gaston d’Orléans, the king’s brother. He actually initiated the construction of the third wing, true mirror of French classicism: allegorical figures, coved ceilings and elegant effects. Due to some circumstances that led to scarcity of funds, the newest wing remained unfinished.

It is not until 1841 that the château de Blois was acknowledged as historic monument and a serious restoration began under the direction of Felix Duban, who seems to have made miracles, because what we actually see today is a fine, almost 100% imitation of what used to be the castle by the middle of the 17th century.

Naturally, the interior decorations and furniture hardly respect the initial disposition of rooms, but the main attractions have been successfully reestablished, and that’s the most important thing: the Royal Apartments, the Queen’s Gallery (Catherine de Médicis), the Queen’s Chamber, the King’s Chamber, the Room of des Guises, the Council Room, all situated in the François I wing. Furthermore, the oldest wing of the château hosts the Musée des Beaux-Arts.

It’s a little bit confusing to stand before such an intermingling of obviously different architectural styles (Gothic, Renaissance and Classic) but it shows progression and a vivid expression of evolution in art.

Of course, it wouldn’t be fair to allege that Blois is my favorite French royal castle, because I love them all, but let’s say it has a special place in my heart. At the château de Blois I feel like being home. I rediscover myself as I never did before.

For more pictures of Blois click here

Saturday, September 18, 2010

Castelul Amboise – mostenire renascentista pe valea Loirei


Amboise este unul dintre castelele mele preferate in Franta; in primul rand pentru ca reprezinta expresia vie a artei arhitecturale din perioada Renasterii si in al doilea rand pentru ca istoria lui este legata intrinsec de numele lui François I, regele ctitor si morarhul deschizator de drumuri care a contribuit la inflorirea Frantei pe plan intern si extern in prima jumatate a secolului 16.
Bineinteles, mai subzista elemente medievale in ansamblul constructiei, situata in mod fericit chiar pe malul Loirei, pe o culme care ofera si avantajul unui peisaj magnific, ce poate fi admirat de pe terasele castelului, la inaltime destul de mare.
Si apoi, multa lume cand spune "Amboise" se gandeste imediat la Leonardo da Vinci, geniul sculptor si pictor (dar nu numai, sa nu uitam numeroasele sale inventii tehnice care au avut efectul unei revolutii). Acesta si-a petrecut ultimii ani din viata la Amboise, ce-i drept locuind in apropiere (la Clos-Lucé) dar fiind prezent mereu in preajma regelui pentru a pune in practica ideile sale extraordinare.
Recunosc, eu m-am dus la Amboise pentru François I si imaginea lui, atat de pierduta in timp, dar care inca mai domina locul in mod evident, dupa 5 secole. Dar, chiar si inainte de el, Amboise a fost multa vreme considerat un punct strategic pe valea Loirei, sa amintim cel putin asezarea care exista aici in antichitate, reuniunea dintre Clovis si regele vizigotilor in 504, dar si fortificatia medievala cea mai protejata din zona in acele timpuri. Incepand cu 1434 castelul este confiscat de regele Frantei Charles VII si devine domeniu regal, fiind locuinta preferata a lui Charles VIII. El este cel care decide sa extinda si sa infrumuseteze fortificatia medievala invitand artisti italieni la curte. Aceastia reusesc sa transforme Amboise intr-un veritabil palat. Opera sa este continuata de Louis XII dar mai ales de François I.
Stau si ma intreb daca nu cumva acest François I a fost un fel de Stefan cel Mare al nostru, atat de mester si priceput la toate, cu un spirit artistic desavarsit si manuitor de arme. Prezenta lui am simtit-o cu aceeasi pregnanta la Fontainebleau, Blois, Saint-Germain-en-Laye. Omul acesta pe unde a calcat a lasat ceva frumos in urma lui…
Revenind la castelul Amboise (nu pot sa-l numesc palat, pentru ca are mai mult alura de castel), Henri II si-a adus si el aportul in ceea ce priveste dezvoltarea arhitecturala a domeniului. Incepand cu Henri III regalitatea pierde cu totul interesul pentru Amboise, preferand alte locuinte, astfel incat castelul este folosit multa vreme mai mult sau mai putin drept inchisoare de lux pentru personaje din viata politica. Tot ce s-a intamplat dupa aceea este mult prea dureros ca sa poata fi povestit si e o minune astazi ca o mare parte din ce a fost odata s-a pastrat sau a fost restaurat cu blandete.
Interiorul foarte frumos este decorat cu piese de mobilier ce imita epocile respective, a caror poveste o putem afla de la ghidul ce insoteste grupurile de vizitatori. Salle du Conseil, Salle des gardes, Chambre de Henri II – minunate! Am fost realmente fascinata de turnul Minimes, in care urci fara sa-ti dai seama ca intr-o spirala, mirosind peretii impregnati de atatea secole de istorie.
Gradinile nu sunt atat de vaste cum ma asteptam si nici la fel de frumoase ca la Fontainebleau dar merita vizitate. Interesant este ca totul se afla undeva la intaltime, iar cand parasesti castelul si ajungi in strada ai senzatia ca ai coborat dintr-o alta lumea. Straduta din fata intrarii este animata de o multime de terase, restaurante si buticuri de unde poti cumpara diverse suveniruri personalizate.

Concluzie: Amboise, un loc mirific ce debordeaza de istorie... Un loc ce ne face sa ne inchinam celor care au pus umarul cu atata drag si daruire la construirea unui asemenea edificiu durabil dar si sa ne punem intrebari. Oare ce cladire construita in secolul 20 va rezista macar un secol? Nici una... dar oare ei cum reuseau pe vremuri? Sa fie oare secretul jertvei umane sau un interes mai mare pentru viitor?
Photos Amboise


Sunday, September 12, 2010

Dreams coming true

Louvre – visited (2009)
Château de Versailles – visited (2009)
Château de Vincennes – visited (2009)
Château de Saint-Germain-en-Laye – visited (2009)
Château de Fontainebleau – visited (2009) 

Basilique de Saint-Denis – visited (2009)
Château d’Amboise – visited (2010)
Château royal de Blois – visited (2010)

Yet to come : Chambord, Chenonceau, Clos-lucé, Saumur, Chinon, Angers, etc.

Wednesday, July 21, 2010

Revue de livre Jean-François Solnon "Henri III"

J’ai toujours été fascinée par le destin des enfants de Catherine de Médicis, surtout celui d’Henri III, avec qui s’éteigne la dynastie de Valois qui a dominé la scène politique de la France entre 1358 et 1589.
L’auteur du livre nous entraine dans l’aventure de sa vie, depuis sa naissance le 19 septembre 1551 à Fontainebleau, jusqu’à sa mort tragique survenue suite à un assassinat le 1er août 1589 au château de Saint-Cloud.
Henri, né Alexandre Édouard, a passé son enfance entre Blois, Fontainebleau, Amboise, Vincennes et Rambouillet à côté de ses frères et soeurs François (II), Charles (IX), Margot (reine de Navarre) et Marie Stuart. Après la mort de François II et l’avènement de Charles IX, en pleine maturité, il devient une sorte de vice-roi et commandant de l’armée responsable de la victoire de Jarnac et du siège de la Rochelle. Même si son comportement s’avérait plutôt ultra-catholique, Solnon exclue toute participation d’Henri dans les décisions prises pendant le massacre de la Sainte Barthélemy, premièrement à cause de son esprit tolérant et deuxièmement à cause de sa position comme candidat au trône d’une Pologne quasi-protestante.
Longtemps amoureux de Marie de Clèves il a énormément souffert en apprenant son mariage et puis sa mort. Elle a été la passion de sa vie, même s’il a montré plus tard beaucoup de respect et amour pour sa femme, Louise de Vaudémont.
Pendant le siège de la Rochelle en juin 1572 il apprend son élection au trône de Pologne (grâce à ses qualités militaires) mais ne s’empresse pas d’y partir. La santé fragile de Charles IX lui donne l’espoir d’hériter le trône de la France, ayant l’appui de sa mère Catherine. Il considérait la Pologne comme un exil.
C’est devant la Rochelle et puis dans son chemin vers la Pologne qu’il commence à constituer son entourage privé des futurs mignons: Saint-Luc, Caylus, La Valette, Saint-Sulpice, François d’O.
L’aventure de Pologne a été un échec. Aussitôt qu’il a appris la mort de son frère en juin 1574 la fuite vers la France devient inévitable.
C’est vrai que jamais aucun prince n’avait été plus impatiemment attendu par la France. Jeune, intelligent, bon militaire, religieux et bureaucrate, Henri III possédait toutes les qualités pour continuer la tradition de son grand-père François I.
Malgré les espérances, 15 ans plus tard, il devenait le plus détesté, haï et calomnié roi que la France a jamais eu. Ce qui me parait le plus curieux est notamment son caractère trop alternant et inconstant. Dans sa jeunesse il a démontré des capacités excellentes comme capitaine, guerrier, homme politique, mais aussi intellectuel raffiné (beaucoup plus raffiné que ses frères et qui avait plutôt des affinités intellectuelles avec sa sœur Marguerite). Toute l’Europe le voyait comme un autre François I. Mais dans la seconde moitié de sa vie, après avoir occupé le trône de la France, il se montre faible, craignant, instable. Sa prédilection pour la pénitence, la douleur, la foi excessive aussi comme son attachement à quelques bourgeois qu’il préfère dans son entourage plus que les membres de sa famille, relève un autre Henri, que sa mère Catherine ne connaissait pas, que la France ne pouvait pas anticiper. Comment a pu-t-il changer de cette manière en quelques années? Le vainqueur de Jarnac devient le roi désarmé, envahi par l’autorité des Guises et le travesti à mœurs dubitatifs…
Solnon explique cette transformation par la situation de la France à la fin du XVIème siècle: le pays étant divisé entre protestants et catholiques après huit guerres de religion, l’autorité royale ruinée.  Les passions ultra catholiques ont condamné Henri à la guerre contre les protestants et à défendre sa position contre le Balafré (François de Guise) qui a signé un traité d’alliance avec l’Espagne dans l’espoir de succéder au trône de la France. Monsieur son frère, François d’Anjou a aussi contribué à l’impopularité du roi par ses nombreuses fuites, révoltes et rêves de conquérir un royaume. Après sa mort en 1584, le duc de Guise devient l’ennemi numéro 1 d’Henri.  La vie du roi reste en danger surtout après l’occupation de la capitale par les ligueurs en 1588. Il est impuissant et faible, forcé d’exclure Henri de Navarre de la succession.
Á l’occasion des États Généraux de Blois, le soir de Noël 1588 Henri III donne l’ordre de tuer le duc de Guise, suite à une nécessité politique. Mais la paix ne s’installe ni dans son pays ni dans son âme. Plus acharnés que jamais, les ligueurs ne désirent que la vengeance de leur chef et organise l’assassinat du roi, le 1er août 1589, par l’intermédiaire d’un moine fanatique, Jacques Clément.
Le dernier Valois disparait ainsi sans héritier, laissant une nation plongée dans le désastre de la guerre civile. Pour la première fois personne n’a prononcé la célèbre formule: "Le roi est mort, vive le roi!" car la perspective d’un roi protestant était à ce moment-là innaceptable. Pourtant, après des luttes sanglantes et sa conversion au catholicisme, Henri IV, le premier Bourbon, accédera au trône de la France et initiera l’ère de la modernité.

Un bon livre, très compacte et objectif, à recommander pour des études sur la personnalité d’Henri III ainsi que pour une lecture agréable.

Voilà quelques citations que j’ai particulièrement aimé:

"La popularité d’Henri n’avait été qu’un soleil de janvier"
"Ce que j’aime c’est avec extrémêté" (Henri III)
"Il (le roi) redoute la défaite catholique, cependant il la désire"
"Mon fils, c’est bien taillé, mais il faut coudre" (Catherine de Médicis à propos de l’assassinat du duc de Guise)

Friday, July 9, 2010

Possible reasons for Anne Boleyn’s downfall


Anne Boleyn is one of my favorite personalities in the history of England. Her rise and fall have always been sympathetic to most history passionates and her fate caused many controversial discussions over the last 500 years since her death. So far, I know several alleged reasons for her downfall, though I do not totally agree with them and doubt they are based on real facts.

- The guilt of adultery summoned her as traitor to the Crown. She has been accused of intimate relationships with her brother George and some other men. Who could believe such a non-sense? Anne was too well educated and respectful of her family to be able to commit such an immorality. She cared too much for her position as queen to imperil it as did Catherine Howard. The testimony of Countess of Worcester and the poem of Lancelot de Carles were taken  as only proof, which in our days is not sufficient evidence. Moreover, the investigation lasted only 17 days. The time was too short to clarify things in a proper manner.

- Henry was deceived in Anne due to her frequent miscarriages. This is probably the most powerful argument in his decision to get rid of her. It’s true, she failed to produce a male heir during their three years of marriage but even so, he was too harsh on her. Anne was fully aware of the huge responsibility on her shoulders and thus put under a lot of pressure. I don’t think she had fertility problems but stress might obviously affect the normal development of pregnancies. Henry was too hasty, she was too eager to offer him what he wanted and so her hours were counted. Let’s not forget that the king lived with Catherine of Arragon for 24 years and she only produced a girl, the future Mary I. If Anne had been spared her death I am sure she could have given him many sons.

- Anne dug her own grave by showing too much of her character. Yes, her strong personality charmed Henry VIII before they were married but irritated him after. She was indeed very ambitious, straightforward, sincere, jealous, proud and impulsive which caused her great trouble in the relationship with her husband, Thomas Cromwell and other members of the court who either adored her or hated her deeply. But that could hardly be a reason to imprison or kill someone.

- Thomas Cromwell’s dislike of Anne and the fear for his own position determined his plotting against her, even before Henry had anything to do with it. There was no evidence of her being unfaithful, so he had to find it. Cromwell was more of a pro-Spanish partisan while Anne, due to her education in France, has always shown more interest in a French alliance. There was also another issue between them concerning the dissolution of monasteries, an affair entirely controlled by Cromwell. The two enemies were constantly and visibly competing over Henry’s mind, but unfortunately for Anne, some additional circumstances determined the king to claim her disgrace. The beheading of Cromwell followed soon after, but at that particular moment his position at court was not threatened.

- Some say that the appearance of Jane Seymour in Henry VIII’s life determined his cruel attitude towards Anne and his urgent desire to get rid of her. I do not agree here. Jane was the right girl at the right moment, when the king needed a new hope for his descendancy. And we all know how easily he was sometimes influenced and how changing was his mood. He met Jane, fell for her and saw in her a possible match, especially since she seemed to be everything Anne wasn’t: shy, obedient, submissive.

- According to popular belief of 16th century England, Anne Boleyn was a witch. I am sure Thomas Cromwell and the other members of the court initiated the rumors and you know how superstitious people can be. A terrible story of her miscarrying a deformed fetus was circulating throughout the country but no such evidence ever existed.

- Anne’s Reformist ideas led her into trouble. I do not totally agree with this argument. As part of the Boleyn faction Anne clearly supported new ideas and the transformation of the English church but she never exaggerated her faith nor imposed her opinions on others. Henry’s break with Rome was entirely his own intention but Anne had to bear the consequences.

I sometimes wonder what could have happened to Anne if she succeeded to produce a son during her short reign. Her fate would have certainly been different. Nonetheless, she and Henry were too similar in character to have a long-lasting and peaceful relationship.

Just received from Amazon Eric Ives’ book on “The life and death of Anne Boleyn” and can hardy wait to devour it during my vacation. Perhaps I would find other arguments to delight you with next time!

Tuesday, June 1, 2010

1st June 1533 – The Whit Sunday Coronation of Anne Boleyn

On the 1st June 1533, Whit Sunday, Anne Boleyn was crowned Queen at a ceremony at Westminster Abbey.
She was marrying Henry VIII, as his second wife. Three years later, in May 1536 she was executed after being accused of adultery and witchcraft...

I will come back these days with a longer article on Anne Boleyn, who's fate is still fascinating, after 474 years.